Pour les candidats à une intervention, pour le grand public et même pour les professionnels que nous sommes, la lecture des forums consacrés à la chirurgie esthétique peut être très instructive.
J’ai eu envie aujourd’hui de vous parler de ce qu’on peut lire sur certains de ces forums sur la dermolipectomie des cuisses. Pourquoi ?
Parce que j’ai constaté au cours de mes consultations que cette intervention suscitait beaucoup d’interrogations. Les interrogations, en amont du lifting des cuisses, tournent d’abord autour des questions suivantes :
- Les douleurs
- La lourdeur de l’intervention
Il faut savoir que l’opération n’est pas douloureuse. Entendons-nous bien. Par douloureuse, on entend d’abord que pendant son déroulement la patiente ne va rien ressentir puisqu’elle est placée sous anesthésie générale. Ensuite, on veut dire que les suites sont supportables.
Peu de patientes indiquent des douleurs exagérées, et pour les sensations de tiraillement, la prise d’antalgiques légers est efficace.
En revanche, les futures patientes sont souvent surprises par l’épaisseur des gestes opératoires. Cela est du au fait qu’elles pensent qu’il ne s’agira le plus souvent que de retirer un peu de peau au niveau de la face interne de la cuisse. En réalité, en plus de la remise en tension de la peau, il arrive assez souvent que le chirurgien indique la nécessité d’une lipoaspiration( entre 1 litre et 1,7 litres de graisse), il peut également étendre le geste vers les genoux parce qu’une liposculpture de la jambe aura un effet plus esthétique.
La question des motifs du lifting des cuisses
Assez fréquemment dans les avis exprimés dans les forums féminins, on retrouve l’une des indications principales à l’intervention. C’est le motif de la perte de poids. A la suite d’un régime hypocalorique, d’une intervention de chirurgie de l’obésité, la patiente a perdu beaucoup de poids et la peau se fripe, car elle a perdu la structure adipeuse qui la comble.
C’est en quelque sorte une bonne raison de faire un lifting crural car cela veut dire le plus souvent que l’intervention peut être prise en charge par la Sécurité Sociale, si la patiente est française, en vertu du motif d’indication majeure, outrepassant la simple cause esthétique.
Bien entendu, la nécessité de retirer de la peau en trop au niveau de son entrejambe peut avoir une motivation plus simple, l’âge essentiellement.
Les questions sur les cicatrices
La cicatrice est placée dans le couloir de l’aine afin d’être masquée par le pli naturel de la jambe. Elle peut, si il faut descendre au genou, être plus longue et monter jusqu’au plis fessiers.
Pendant 3 mois, il faut protéger les zones de la rançon cicatricielle, notamment du soleil. Faire attention à son hygiène et prendre des douches régulières.